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#Posté le samedi 05 février 2011 16:38

Modifié le mercredi 28 décembre 2011 14:34

" -Rouge ? Qu'est ce que ça veut dire rouge ? "

Chapter I :
 
" -Rouge ? Qu'est ce que ça veut dire rouge ? "


- 15h52 -
 30 Janvier 2010 :
 
Point de vue d'Éloïse :
 
- Je me rappelle de l'heure exacte où c'est arrivé. Il était 12h 41, le 26 Août 1995.
 
-Le jour de votre anniversaire. Devina la femme en face de moi, consultant des dossiers me concernant. Je me contentai de hocher la tête et essayai de tout me remémorer, bien que cela ne soit pas trop compliqué ...
 
- Repas en famille. Mon père qui hurle de douces paroles dans la cuisine. Les pleurs de ma mère. Le bruit du verre que l'on jette violemment au sol. Monsieur Donut's qui aboie comme un dingue, la truffe plaquée au sol, contre la porte que mes parents avaient pris la peine de fermer derrière eux pour que je n'entende pas leurs superbes injures disgracieuses. C'était pourtant peine perdue. J'entendais tout. 
 
Je me souviens avoir soupiré, je me souviens aussi que c'était mon anniversaire à cette époque. J'avais espéré que cette fois, ça se passerait sans engueulades. Que cette fois ça serait différent. Que pour une fois ils auraient pu faire un effort pour moi. Mais non. Oh non s'il-vous-plait, ne me regardez pas avec cet air de compassion, il n'y a vraiment rien de mieux pour m'énerver.
 
Ma psy soupira et recula dans son siège. Elle croisa les bras en me fixant droit dans les yeux. Je soutins son regard, farouche. Une mèche brune rebelle vint tomber devant ses yeux. Elle la repoussa du dos de la main.
 
-J'essaye simplement de vous comprendre mademoiselle Slepman.
 
-Mon nom est Anderson. Alwena Anderson. Et n'essayez pas de comprendre, ça ne servirait strictement à rien.
 
Elle ne dit rien et heureusement pour elle. Je ne m'étais jamais confiée. Jamais. Alors parler à une inconnue était la chose la plus dure qu'il me restait à faire. D'un côté cela paraissait minime pour le revoir. Je devais sortir de ce trou, je devais enfin me libérer.
 
-Poursuivez. Me dit ma psychologue, ses yeux d'un bleu intense scrutant mon visage. Elle ajusta ses fines lunettes rondes sur son nez, croisa les jambes et se redressa sur son siège apparemment inconfortable.
 
Je pris une profonde respiration et m'efforçai de poursuivre mon récit en restant digne. Digne et inexpressive. Inutile de montrer à cette jeunette (elle avait à peu près mon âge), tout droit sortit de l'université avec son diplôme en poche, ce que je ressentais. 
 
-Je me souviens être sortie sur le balcon. J'avais besoin de prendre l'air. Simplement un peu d'air. Jamais je n'aurais pensé que cela puisse arriver. On a sonné à la porte. Je n'ai pas bougé, je n'en avais pas envie. Alors je suis restée adossé à la rambarde, à contempler le jardin sur le toit du voisin d'en face. Je me rappelle qu'une fine bruine s'était levée et que la buée avait commencé à envahir Paris. Je m'étais toujours demandée comment mes parents avaient pu se payer un si bel appartement dans un quartier aussi chic avec leurs salaires médiocres. Maintenant je comprend mieux... Comme ils avaient imprudents.
 
Je soupirai, fatiguée de devoir lui dire tout cela. Foutue procédure. Foutue thérapie. Foutu passé. Elle me regardait sans rien dire, attendant que je poursuive, l'air intéressé. Peut être pensait elle que je n'étais pas prête à tout narrer ? Elle se trompait. J'allais le faire, j'allais lui prouver que j'étais capable de faire le deuil. 
 
-Mon père a ouvert la porte de la cuisine en hurlant, ma mère furieuse sur les talons. Mon chien aboyait de plus en plus fort. Je m'étais bouchée les oreilles en secouant la tête pour effacer tout ce bruit. Pour être tranquille. C'est alors que ça c'est produit. J'ai entendu la porte de mon appartement s'ouvrir à la volée. Un cri déchirant a retentit. Celui de ma mère. Et puis un coup de feu, et encore un autre. Les jappements de mon chien. Ma peur.
 
Je sentis mes mains trembler légèrement alors, pour ne rien montrer, je les plaquai à plat sous mes cuisses. Je continuai d'une voix égale et atone.
 
- Je me suis empressée d'aller me plaquer contre le mur. J'espérais qu'ils ne repéreraient pas. Il y'a eu un autre coup de feu et mon chien s'est tu. J'ai prié, prié pour qu'ils ne me voient pas, pour qu'ils ne me trouvent pas. Des tas de bruits ont alors suivi. Des meubles que l'on renverse, de la vaisselle qu'on casse, des râles de colère. Une voix. Grave et dure.
 
Je prononçai les paroles de l'homme sans pour autant essayer d'imiter sa voix. Pas la peine de me ridiculiser plus que je ne l'étais déjà. En fait, en plus de me sentir ridicule j'éprouvai une immense tristesse et détresse que je m'efforçai de cacher, de contenir.
 
-Fouillez la maison et retrouvez le moi ! 
Je ne savais pas encore de quoi ils parlaient. J'ignorai que ce qu'ils cherchaient c'était moi qui l'avait. 
 
Nouveau soupir. Je devrais établir une liste comptant le nombre de fois où je soupirais par séance.
 
-Je me remémore avoir bougé. Mon bracelet a cogné la rambarde du balcon et un petit tintement c'est fait entendre. Je me suis figée, tétanisée. Il y'a eu un lourd silence et je me suis arrêtée de respirer. J'ai entendu des pas venir vers moi et mon corps s'est tendu comme un arc. C'est là que j'ai entendu une plainte. Comme un gémissement. C'était faible... Faible et féminin. Ma mère. Un des hommes a crié juste quand l'homme arrivait à la fenêtre ouverte. Son visage s'est dessiné dans la vitre. Je m'en suis toujours souvenue, je n'ai jamais pu l'oublier.
 
Après mes mains ce fut au tour de ma voix de trembler. Je fermai mes lèvres un instant, déglutis le moins bruyamment possible et repris.
 
-Il s'est retourné et a dégainé son flingue. Il s'est baissé pour se mettre à côté de ma mère agonisante et là... 
 
J'étouffai un sanglot et détournai le regard des yeux de ma psy. Mes cheveux tombèrent devant mes yeux et j'en fus heureuse, soulagée. Elle ne verrait pas mes larmes. Jamais.
 
-Il... Il l'a abattu sur son crâne. J'ai vu les reflets dans la vitre. Je ne pouvais pas détourner le regard. Le sang qui coulait en masse sur la moquette, mon père mort à ses côtés. C'était horrible.
 
Je clignai des yeux pour chasser mes larmes.
 
-Je ne m'en rendais pas compte mais mes larmes roulaient à toute vitesse sur mes joues alors que je contemplais la scène avec horreur. Mon coeur battait tellement fort dans ma poitrine que j'ai eu peur qu'il n'en sorte. J'ai eu peur qu'ils l'entendent. Alors j'ai attendu. Je ne sais pas combien de temps cela a duré, j'avais perdu toute notion du temps. Enfin ils sont partis en laissant derrière eux ma famille morte et mon appartement dévasté. Anéantie, je me suis laissée tomber au sol, glissant le long du mur. Enfin j'ai pu détourner le regard de la vitre. Je me souviens m'être repliée sur moi même, ramenant mes jambes contre ma poitrine. J'ai posé mon menton sur mes genoux et j'ai regardé la ville plongée dans le brouillard. Mes larmes n'arrêtaient pas de rouler et je n'ai rien fait pour les empêcher de couler. J'ai attendu. Attendu que quelqu'un vienne me chercher. Que quelqu'un appelle la police. Enfin j'ai discerné le bruit des sirènes, les flics ont débarqué ainsi qu'une ambulance. Ils ont fouillé l'appartement avant d'aller sur le balcon et ils m'ont trouvé. Je n'avais pas bougé, je n'arrêtais pas de penser. A ma famille, à monsieur Donut's, à ce que j'aurais pu faire. A ce que j'allais faire. J'allais venger mes parents. J'allais les retrouver. J'allais leur faire payer. J'allais les tuer.
 
Je pris une respiration profonde et saccadée. Enfin, quand je me sentis prête, je relevai le regard vers ma psychologue imposée. Elle me regardait et je vis quelque chose briller dans ses yeux. Des larmes. Je soupirai une fois de plus. Elle n'avait pas le droit de pleurer sur mon sort. Elle n'avait pas à avoir de la pitié ou de la compassion à mon égard. Elle n'en avait pas le droit. Pleine de mépris et de colère je me levai brusquement de ma chaise.
 
-Je crois que nous en avons fini pour aujourd'hui. Proclamai je d'une voix dure. Dites leurs de me ramener dans ma cellule.
 
Elle fit ce que je lui dis et bientôt les vigiles rentrèrent dans la pièce. Ils m'attrapèrent par les bras et me traînèrent jusqu'à ma cellule. Avant de sortir j'aperçus ma psychologue me suivre du regard et me lancer un faible sourire auquel je me gardai bien de répondre.

Après avoir tout dit je pourrais être libre. Je pourrais le revoir. Cette pensée me fit sourire mais me serra tout de même le coeur.


Julie.


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#Posté le dimanche 06 février 2011 13:03

Modifié le vendredi 11 février 2011 18:03

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